Quick soupçonné d'espionnage
Le 21/12/2013 à 17h43 - Actualité du fast food
La chaîne de restauration rapide Quick est sous le coup d'une affaire bien embarassante... En effet, celle-ci serait soupçonnée d'espionnage illégal. Quelques semaines après l'affaire Ikea, Mediapart, le journal en ligne affirme détenir les preuves que Quick aurait usé des services du même espion que celui qui a opéré dans l'affaire Ikea. Contactée par la rédaction de Mediapart, la société reconnaît effectivement avoir eu recours aux services d'un détective privé pour effectuer quelques "vérifications" sur les antécédants judiciaires et financiers de certaines personnes, sans pour autant dévoiler quel est le rôle de ces personnes dans l'organisation.
165 000 euros. C'est la somme qui aurait été perçue par Jean François Fourès pour espionner certaines personnes pour le compte de Quick, la chaîne de fast food. Une somme qui a été perçue au travers de Eirspace, sa société, entre Janvier 2009 et Juin 2011.
Mise devant le fait accompli, Quick a confirmé avoir eu recours aux services du détective pour effectuer quelques "vérifications" sur les antécédants judiciaires et financiers de certaines personnes. reste à savoir quel était le rôle de ces personnes dans l'organisation belge. "Eirpace n'a jamais été utilisée pour enquêter sur la vie professionnelle des salariés, mais uniquement dans les procédures de recrutement des franchisés" assure Brunswick, la société qui assure la communication de la marque.